Vision pour l’Initiative canadienne de recherche dans l’Arctique – Évaluation des possibilités
Le comité international d’experts sur les priorités scientifiques de l’Initiative canadienne de recherche dans l’Arctique
Dans son discours du Trône d’octobre 2007, le gouvernement du Canada s’est engagé à construire une station de recherche de classe mondiale dans l’Arctique, dans le cadre d’une vaste stratégie nordique. Dans cette optique, Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) a organisé un atelier sur l’avenir des sciences dans l’Arctique, afin d’établir les priorités en la matière.
Le comité international d’experts sur les priorités scientifiques de l’Initiative canadienne de recherche dans l’Arctique
Le comité d’experts, réuni par le CAC, a évalué le degré auquel les priorités proposées énoncent les avantages propres au Canada dans le domaine des sciences de l’Arctique. Plus précisément, le comité a étudié les questions suivantes :
Dans la perspective du programme scientifique de l’Initiative canadienne de recherche dans l’Arctique, la conclusion du comité d’experts est que le Canada devrait s’appuyer sur ses deux avantages intrinsèques, à savoir : (i) la grande variété des écosystèmes qui composent le vaste territoire canadien dans l’Arctique; et (ii) le capital humain du Canada, avec à la fois ses citoyens des régions du nord et sa communauté de scientifiques et d’ingénieurs, principalement basée dans le sud du pays. À la lumière de ces avantages propres au Canada, le comité d’experts a examiné les quatre priorités scientifiques proposées dans le Rapport de l’atelier sur l’avenir des sciences en Arctique, qui sont les suivantes : « développement durable des ressources »; « science et gérance environnementale »; « changement climatique »; et « collectivités durables et en santé ».
Le comité international d’experts sur les priorités scientifiques de l’Initiative canadienne de recherche dans l’Arctique (ICRA) a conclu que les quatre priorités scientifiques proposées dans le Rapport de l’atelier sur l’avenir des sciences en Arctique constituaient des orientations raisonnables et appropriées pour le Canada. Il a toutefois recommandé de considérer comme priorités supplémentaires les deux thèmes « observation et surveillance » et « technologie ». Entre autres conclusions, le comité a affirmé qu’il est essentiel de reconnaître les obligations du Canada vis-à-vis de la communauté internationale pour ce qui concerne les sciences de l’Arctique, et que nous devons « rechercher les synergies » en transcendant les frontières séparant les méthodologies, les disciplines et les intérêts des intervenants.
Donnant suite au rapport du comité d’experts, le gouvernement du Canada a alloué dans son budget de 2009 une somme de 87 millions de dollars à des initiatives et à la recherche dans l’Arctique.