Bulletin d'information

L’Avance : Juin 2025

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DANS CETTE ÉDITION

  • La politique numérique et le chemin qui reste à parcourir
  • Contribuez à construire un avenir collaboratif pour la recherche océanique au Canada
  • Lectures sur les substances chimiques persistantes, la productivité et l’automatisation par l’IA, et « une version publique des médias sociaux »
  • Rapport d’impact : Les principaux risques des changements climatiques pour le Canada

La politique numérique et le chemin qui reste à parcourir

Au début du mois de mai, Emily Laidlaw et Florian Martin-Bariteau, membres du comité d’experts du CAC sur la sécurité publique à l’ère numérique, ont observé que « la politique numérique […] était largement absente du débat entourant les élections fédérales au Canada ». Dans un essai publié dans le Toronto Star, Mme Laidlaw et M. Martin-Bariteau ont appelé à la mise à jour des politiques numériques dans le cadre d’une « approche pangouvernementale » afin de promouvoir l’innovation et la sécurité nationale, entre autres préoccupations. « Nous évoluons dans une économie axée sur les données où la technologie, tout en étant une source d’innovation et d’occasions, pose des risques pour notre sécurité et nos droits fondamentaux, écrivent-ils. Il est temps que le gouvernement du Canada prenne des mesures pour protéger la population comme l’économie du pays. »

Une semaine plus tard, le premier ministre Mark Carney nommait Evan Solomon au poste de ministre de l’Intelligence artificielle et de l’Innovation numérique. À la suite de cette annonce, la CBC a souligné que plusieurs projets de loi portant sur la sécurité des données, les préjudices en ligne et l’intelligence artificielle n’avaient pas progressé avant la prorogation du Parlement en janvier. Or, ces projets de loi et d’autres « visaient à faire passer le droit canadien au 21e siècle et à amorcer une conversation plus que nécessaire », ont écrit les deux membres du comité d’experts.

Le rapport du CAC intitulé Connexions vulnérables traite justement des activités cybernétiques qui portent préjudice aux droits des personnes. « L’un des principaux défis de la gouvernance étatique des espaces numériques est d’améliorer la santé de l’écosystème numérique, a écrit le comité d’experts. Les technologies numériques présentent des défis importants en matière de sécurité publique, qui dépassent les frontières nationales, des défis qui ne feront qu’augmenter avec l’arrivée de nouvelles technologies sur le marché. » Le CAC est ravi de mettre Connexions vulnérables à la disposition du public dans un contexte où le débat sur l’avenir numérique du Canada se poursuit.

Lire Connexions vulnérables

Télécharger un résumé d’une page des constatations du rapport


Joignez-vous au CAC et au MEOPAR pour l’une de nos prochaines discussions virtuelles : la première réunira les chercheurs du Nord et de l’Arctique le 8 juillet, tandis que le grand public sera convié à la rencontre du 10 juillet.


Lectures et événements

  • Dre Theresa Tam, qui a occupé le poste de médecin hygiéniste en chef du Canada pendant la pandémie de COVID-19, quittera ses fonctions le vendredi 20 juin.
  • La table ronde annuelle Perspectives autochtones de l’Institut climatique du Canada débutera le 18 juin avec pour thème « Les systèmes de connaissances autochtones comme moteur des politiques climatiques » et se terminera le 19 juin avec « Le pouvoir aux Autochtones dans la transition vers l’électricité propre ».
  • Le Fonds de recherche du Québec lance un appel à candidatures pour ses prix annuels récompensant les talents émergents et les publications en français. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au mois d’août.
  • « Comment créer une version publique des médias sociaux? » Dans le Hill Times, Alicia Wanless et Heidi Tworek, membres du comité d’experts du CAC sur la sécurité publique à l’ère numérique, se penchent sur l’histoire de la création de la CBC pour en tirer des leçons à même de préserver un « écosystème d’information dynamique ».
  • L’Essentiel de l’ADC, le magazine de l’Association dentaire canadienne, s’est inspiré du rapport du CAC publié en 2019 et intitulé Quand les antibiotiques échouent pour explorer les façons dont la dentisterie pourrait relever le défi de la résistance aux antimicrobiens. Au cours des dernières années, écrit la Dre Susan Sutherland, « les dentistes ont été à l’origine de près de 10 % de toutes les prescriptions d’antibiotiques au Canada ».
  • La CBC a récemment publié une carte interactive répertoriant les endroits où les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées, aussi connues sous le vocable de « substances chimiques persistantes ») ont pollué des terres et mis en péril l’eau potable du Canada. Les auteurs précisent que « certains points chauds sont bien connus, tandis que d’autres le sont moins ».
  • Lors de l’événement « Intersect 25 » organisé par le Globe and Mail, Michael Sabia, PDG d’Hydro-Québec, a déclaré au cours d’une conversation sur l’avenir économique du pays que le Canada souffrait « d’un déficit d’ambition » et avait « beaucoup de choses à régler sur le plan réglementaire ». Sabia a été nommée la nouvelle greffièr du Conseil privé du Canada par le premier ministre Mark Carney la semaine dernière.
  • Un an après la tenue d’ateliers communautaires organisés au Nunavut, deux chercheurs réfléchissent à la manière dont les technologies de l’ADN pourraient soutenir les efforts appuyant la sécurité alimentaire qui sont entrepris par ces communautés. « La recherche génétique menée en partenariat avec les communautés ne se contente pas de traduire la collaboration en actions concrètes, écrivent Shivangi Mishra et Srijak Bhatnagar dans The Conversation; elle permet aussi d’intégrer les savoirs génomiques et génétiques au processus d’autodétermination des Inuits. »
  • Le dernier numéro d’Analyse de politiques s’attache à « comprendre le problème de la productivité au Canada », avec de nouveaux articles portant sur le brevetage, l’apprentissage automatique et la production de compétences après la fin des études et l’entrée sur le marché du travail.
  • Enfin, un nouveau rapport de l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) examine « la manière dont l’intelligence artificielle générative pourrait transformer les activités professionnelles et les compétences requises dans divers secteurs et régions du milieu universitaire canadien ». Parmi les constats : les tâches administratives présentent « le risque d’automatisation le plus élevé », tandis que « les compétences liées à l’interaction humaine, à la perception sociale et à l’enseignement semblent nettement moins vulnérables ».

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