Communiqué

Le CAC forme un comité d’experts sur le potentiel des puits de carbone au Canada

Les puits de carbone sont des systèmes naturels qui absorbent du CO2 de l’atmosphère et peuvent jouer un rôle important en aidant le Canada à atteindre ses objectifs de réduction des GES prévus dans l’Accord de Paris de 2015. À la demande d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et de six autres ministères et organismes fédéraux, le Conseil des académies canadiennes (CAC) a formé un comité d’experts dans le but d’examiner le potentiel de l’augmentation de la capacité de stockage de carbone des systèmes naturels, comme les végétaux, les sols et les milieux aquatiques et marins, pour faciliter l’atténuation des effets du changement climatique au Canada. Glen MacDonald, MSRC, professeur émérite du département de géographie et du département d’écologie et de biologie évolutionniste à l’Université de la Californie à Los Angeles (UCLA), sera le président du comité.

« Nous savons que les puits de carbone, tels que les forêts et les zones humides, sont essentiels au maintien du bilan carbone de la Terre, mais ce sont des systèmes complexes qui absorbent et libèrent des gaz à effet de serre en fonction de nombreux facteurs », a précisé M. MacDonald. « Je me réjouis de travailler avec les autres membres du comité afin de déterminer le rôle que ces puits peuvent jouer en aidant le Canada à remplir ses engagements en matière de changement climatique. »

En tant que président, M. MacDonald dirigera un groupe multidisciplinaire de personnes possédant une vaste expertise en science du cycle du carbone, en sciences de la Terre, en modélisation du climat et du carbone, en géographie, en gestion des ressources naturelles, en aménagement du territoire, en économie et en politique publique. Le comité cherchera à répondre à la question suivante :

Dans quelle mesure les solutions fondées sur la nature peuvent-elles aider à atteindre les objectifs de réduction des GES du Canada en améliorant les capacités de séquestration et de stockage du carbone et en réduisant les émissions dans des zones aménagées et non aménagées (p. ex., zones humides, systèmes agricoles et forestiers, zones de bois récolté, et comme carbone bleu [en mer]), et en tenant compte des grands impacts climatiques autres que les émissions de CO2 qui peuvent être estimés de façon fiable (p. ex., les émissions de GES autres que le CO2, l’albédo et les aérosols)?

« Cette question est vitale pour l’avenir du Canada, et je me réjouis que ce groupe impressionnant d’experts dirigé par M. MacDonald ait accepté d’y répondre », a déclaré Eric M. Meslin, Ph. D., MSRC, MACSS et président-directeur général du CAC. 

ECCC ainsi que ses co-commanditaires, le Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada, le Conseil national de recherches Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Pêches et Océans Canada, le Service canadien de la faune et Infrastructure Canada, ont demandé au CAC d’examiner la question. Pour obtenir de plus amples renseignements, cliquez ici.

Le comité d’experts sur le potentiel des puits de carbone au Canada :

Glen MacDonald (président), MSRC, Professeur émérite, départements de géographie, et d’écologie et de biologie évolutionniste, UCLA

Vic Adamowicz, MSRC, Vice-doyen et professeur, département de l’économie des ressources et de la sociologie de l’environnement, Faculté des sciences de l’agriculture, de la vie et de l’environnement, Université de l’Alberta

Melissa Arcand, Professeure adjointe, département de science des sols, Université de la Saskatchewan

Xavier Cavard, Professeur, Institut de recherche sur les forêts, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), titulaire de la Chaire de recherche UQAT-MFFP sur la gestion du carbone forestier

Jing Ming Chen, MSRC, Professeur, département de géographie et de planification, Université de Toronto

Gail L. Chmura, Professeure, département de géographie, Université McGill

Valérie Courtois, Directrice, Initiative de leadership autochtone

Margot Hurlbert, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques en matière de changements climatiques, d’énergie et de développement durable; professeure, École des études supérieures en politiques publiques Johnson-Shoyama, Université de Regina

Karen E. Kohfeld, Professeure, École de gestion des ressources et de l’environnement et École de science de l’environnement, Université Simon Fraser

David Olefeldt, Professeur agrégé, Faculté des sciences de l’agriculture, de la vie et de l’environnement, Université de l’Alberta

Yves Prairie, Professeur titulaire, Université du Québec à Montréal; titulaire de la Chaire UNESCO en changements environnementaux à l’échelle du globe

Michael Ter-Mikaelian, Chercheur scientifique, Institut de recherche forestière de l’Ontario, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario

Claudia Wagner-Riddle, Professeure, École des sciences de l’environnement, Université de Guelph

Kirsten Zickfeld, Professeure, département de géographie, Université Simon Fraser

Susan Ziegler, Professeure, département des sciences de la Terre, Université Memorial de Terre-Neuve