Grâce aux progrès en matière de manipulations génétiques, le processus de modification du génome d’un organisme est désormais plus efficace, ce qui ouvre la voie à plusieurs applications possibles, dont la lutte antiparasitaire. À la demande de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada, le Conseil des académies canadiennes (CAC) a formé un comité d’experts afin d’examiner les défis scientifiques, bioéthiques et réglementaires associés à l’utilisation d’organismes à génome modifié et des technologies antiparasitaires. Robert Slater, C.M., professeur auxiliaire de l’école de politique publique et d’administration de l’Université Carleton, sera président du comité d’experts.
« Grâce aux outils de manipulation génétique, nous avons désormais la possibilité de maîtriser les maladies transmises par les insectes et les espèces invasives en réprimant ou en manipulant différentes populations d’insectes », a déclaré M. Slater. « Il y a toutefois des questions sans réponse concernant les effets de l’utilisation de ces outils à de telles fins et je suis ravi de les étudier avec mes collègues du comité d’experts. »
En tant que président, M. Slater dirigera un comité multidisciplinaire possédant de l’expertise en génétique et en biologie moléculaires, en écologie et en vecteurs de maladies, en bioéthique, en agriculture, en communication scientifique et des risques ainsi qu’en réglementation et en gouvernance. Le comité répondra à la question suivante :
Quels sont les défis scientifiques, bioéthiques et réglementaires de l’utilisation des organismes à génome modifié et des procédés de lutte antiparasitaire (p. ex. CRISPR/Cas9)?
« Comprendre les défis et les résultats possibles de ces technologies antiparasitaires est primordial pour éclairer le débat et la discussion concernant leur utilisation et je ne saurais trouver un meilleur comité d’experts pour étudier cette question », a affirmé le président-directeur général du CAC, Eric M. Meslin, Ph. D., MSRC, MACSS.
Vous pouvez consulter de plus amples renseignements à ce sujet ici.
Le comité d’experts sur l’utilisation d’ organismes à génome modifié dans la lutte antiparasitaire :