Bulletin d'information

L’Avance : Octobre 2024

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DANS CETTE ÉDITION

  • L’intelligence artificielle et l’avenir de la diplomatie scientifique du Canada
  • Examen des pratiques en matière d’équité, de diversité et d’inclusion dans le système de recherche canadien.
  • Un ChatGPT « plus lent et plus compétent », un « changement au niveau du système » pour les doctorats en arts au Canada, repousser les évaluateurs de pairs impolis, et plus encore.
  • RAPPEL : Quand les antibiotiques échouent

L’intelligence artificielle et l’avenir de la diplomatie scientifique du Canada

Depuis près de vingt ans, le Canada est un leader mondial de la recherche sur l’intelligence artificielle (IA), contribuant à un pourcentage important des publications scientifiques les plus citées au monde sur le sujet. Au cours de cette période, le nombre de pays participant à des collaborations internationales a considérablement augmenté, favorisant de nouveaux partenariats et représentant jusqu’à un quart de tous les articles de recherche publiés.

« Les possibilités de partenariats se multiplient rapidement en parallèle avec la complexité croissante des nouvelles découvertes scientifiques et des secteurs industriels émergents », écrit le comité d’experts du CAC sur les partenariats internationaux en science, technologie, innovation et production de connaissances plus tôt cette année, soulignant l’expertise du Canada en matière d’IA. « Dans le même temps, les questions de souveraineté et d’intérêts nationaux nuisent au mouvement vers une science ouverte et aux approches transdisciplinaires. »

Le vendredi 22 novembre, le CAC accueille « Stratégie et influence : L’IA et l’avenir de la diplomatie scientifique du Canada » dans le cadre de la conférence annuelle sur les politiques scientifiques canadiennes (CPSC). La discussion s’appuiera sur des études de cas liées à la collaboration en matière de recherche sur l’IA pour ensuite explorer les effets qu’on de tels partenariats sur la diplomatie scientifique. 

Les panélistes sont les suivants :

  • Monica Gattinger, présidente du comité d’experts du CAC sur les partenariats internationaux en science, technologie, innovation et production de connaissances et directrice de l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique à l’Université d’Ottawa (illustrée)
  • David Barnes, chef de l’équipe Science, Énergie et Climat du Haut-commissariat du Royaume-Uni
  • Constanza Conti, professeur d’analyse numérique à l’Université de Florence et Attachée Scientifique à l’Ambassade d’Italie à Ottawa
  • Jean-François Doulet, Attaché de coopération scientifique et universitaire à l’Ambassade de France au Canada
  • Konstantinos Kapsouropoulos, Conseiller numérique et recherche à la Délégation de l’Union européenne au Canada

Pour plus d’informations sur la conférence sur les politiques scientifiques CPSC 2024, cliquez ici. Pour un guide de l’utilisateur sur Évoluer dans des futurs collaboratifs, du comité d’experts sur les partenariats internationaux en science, technologie, innovation et production de connaissances du CAC, cliquez ici.



Lectures

  • À Ottawa, le Premier ministre Justin Trudeau et le Président français Emmanuel Macron ont renouvelé leur engagement « de renforcer les échanges économiques entre les écosystèmes canadiens et français en IA. » Ils ont également révélé que le Canada serait nommé pays de l’année lors de la conférence annuelle de Viva Technology, qui se déroulera le juin prochain à Paris.
  • Une version « plus lente, mais plus performante » d’OpenAI impressionne les scientifiques par la force de ses réponses aux questions, selon Nature. La nouvelle version, appelée « o1 », a surpassé un précédent modèle de ChatGPT lors d’un test standardisé impliquant des questions de chimie, de physique et de biologie, et « a devancer des chercheurs de niveau doctoral sur la série de questions la plus difficile ».
  • Dans le Globe and Mail, un trio de professeurs de sciences politiques plaide en faveur d’un « changement au niveau du système » qui encouragerait les parcours professionnels des titulaires de doctorats en sciences sociales et humaines au-delà du milieu universitaire, afin de répondre aux « besoins du Canada en matière d’intérêt public ». L’article s’appuie sur Formés pour réussir, du comité d’experts du CAC sur la transition des titulaires de doctorats vers le marché du travail.
  • En souvenir de : Abhishek Gupta, fondateur et chercheur principal de l’Institut d’éthique en IA de Montréal et membre du comité d’experts du CAC sur l’intelligence artificielle en sciences et en génie, est décédé le 30 septembre. Ses collègues ont annoncé la nouvelle dans un billet commémoratif, en écrivant : « C’est pendant son séjour à Montréal qu’Abhishek a imaginé un avenir où l’éthique et l’IA s’entremêleraient, une vision qui est devenue la force motrice de son travail. »
  • À l’occasion de la « Peer Review Week (Semaine de l’évaluation par les pairs) », qui se tient la dernière semaine de septembre, IOP Publishing, qui gère des dizaines de revues universitaires, a publié une courte vidéo dénonçant les évaluations par les pairs impolies et dévalorisantes. « Les personnes issues de groupes historiquement sous-représentés dans les STGM sont les plus susceptibles de rapporter que leur confiance en tant que scientifique a été ébranlée par des évaluations insensibles », déclare un responsable de l’engagement des évaluateurs lors d’une entrevue pour IOP. « La communauté STGM ne peut pas se permettre de laisser des évaluations par les pairs non professionnelles décourager les chercheurs efficaces ou conduire à ce que des travaux importants ne soient pas publiés. »
  • Par ailleurs, lors d’une réunion de haut niveau sur la résistance aux antimicrobiens (RAM), l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé une déclaration qui, espère-t-elle, permettra de réduire de 10 % le nombre de décès liés à la RAM d’ici à 2030. Le jour de la réunion des Nations unies, l’Agence de la santé publique du Canada publie un rapport d’étape sur son plan d’action pancanadien sur la résistance aux antimicrobiens.

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