Naomi Zimmerman

Un des objectifs fondamentaux des sciences de l’atmosphère est d’améliorer la qualité de l’air. Cet objectif est motivé par les estimations récentes selon lesquelles l’exposition à la pollution atmosphérique constituerait la quatrième plus importante cause de mortalité prématurée dans le monde. En outre, de nombreuses sources de polluants atmosphériques sont des co-émetteurs d’agents de forçage climatique, tels que les gaz à effet de serre et le carbone noir, ce qui fait que l’étude de la qualité de l’air et les sciences du climat sont des domaines étroitement reliés. Les émissions de polluants atmosphériques et climatiques pourraient être cogérées de manière efficace par la mise en œuvre de politiques environnementales judicieuses ou par des réorientations technologiques. Toutefois, l’amélioration que peut apporter une politique ou une décision technologique à la qualité de l’air ou au climat est souvent difficile à quantifier parce que la technologie évolue rapidement et que les méthodes de recherche correspondent souvent mal au comportement réel des polluants.

Le programme de recherche de Mme Zimmerman vise à mettre au point et à appliquer des outils fondés sur le monde réel pour évaluer rapidement et quantitativement l’impact que peuvent avoir les décisions politiques et technologiques sur la pollution atmosphérique et le climat, et à utiliser les connaissances acquises pour soutenir une meilleure planification des politiques environnementales.

Dans le cadre de ces travaux, les étudiants sont intégrés à des équipes multidisciplinaires et échangent avec un éventail d’intervenants, dont des collègues d’autres départements de l’Université de la Colombie-Britannique (p. ex. du Liu Institute, de l’IRES) et des membres d’organisations à but non lucratif et d’organismes de réglementation.

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