Kimberly R. Murray (Présidente)

Kimberly R. Murray (Présidente)

Ancienne directrice générale, Commission de vérité et réconciliation du Canada (Toronto, Ont.)

16 mars 2017

Kimberly R. Murray est membre de la Nation mohawk de Kanesatake. Elle est la toute première sous-procureure générale de la Division de la justice pour les Autochtones de la province d’Ontario. Elle occupe cette fonction depuis le 1er avril 2015. Mme Murray a précédemment été directrice générale de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, où elle a travaillé à faire en sorte que les survivants du système canadien des pensionnats indiens soient entendus et qu’ils ne soient pas oubliés, ainsi qu’à promouvoir la réconciliation entre les Autochtones et les non-Autochtones.

De 1995 à 2010, Mme Murray a été avocate-conseil à l’interne, puis directrice-générale de l’organisme Aboriginal Legal Services of Toronto (ALST). Elle a comparu devant la Cour d’appel de l’Ontario, la Cour d’appel fédérale et la Cour suprême du Canada concernant des questions juridiques se rapportant aux Autochtones. Elle a travaillé comme avocate ou coavocate-conseil dans le cadre de nombreuses enquêtes de coroners, comme superviseure des mandataires pour ALST lors de l’enquête Ipperwash et coavocate-conseil pour ALST dans le cadre de la Commission d’enquête Goudge et de l’enquête publique sur le décès de Frank Paul, en Colombie-Britannique.

Mme Murray a reçu la médaille Dianne Martin en reconnaissance de ses efforts visant la progression de la justice sociale par le biais du droit; la Prix pour l’accès, l’équité et les droits de la personne de la Ville de Toronto en matière d’affaires autochtones; le Prix Guthrie de la Law Foundation; le prix Laura Legge du Barreau du Haut-Canada; et recevra bientôt le Prix national d’excellence 2017 décerné aux Autochtones, dans la catégorie du droit et de la justice. Elle a aussi été professeure auxiliaire à la Faculté de droit Osgoode Hall, où elle a contribué à faciliter la mise en œuvre du Programme intensif sur les ressources foncières et la gouvernance autochtones. Récemment, l’Association du Barreau autochtone lui a accordé la désignation d’avocate-conseil des peuples autochtones (I.P.C., pour Indigenous Peoples’ Counsel).


Rôle : Présidente de comité d’experts
Rapport : Vers la paix, l’harmonie et le bien-être : Les services de police dans les communautés autochtones (avril 2019)