17 juillet 2012
Kathryn Gillis est professeure à l’École des sciences de la terre et des océans, et vice-doyenne de la Faculté des sciences de l’Université de Victoria. Elle détient un B.Sc. en géologie de l’Université Queen’s (1981) et un doctorat en océanographie géologique de l’Université Dalhousie (1987). Elle a ensuite poursuivi ses travaux à l’Université de Montréal grâce à une bourse postdoctorale du CRSNG avant de se joindre au personnel scientifique du Département de géologie marine et de géophysique de la Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) en 1989. Durant son séjour à la WHOI, elle a navigué à titre de co-scientifique en chef du volet 17 du Projet de forage océanique, et elle a participé à plusieures autres expéditions en mer. Madame Gillis est entrée à l’École des sciences de la terre et des océans de l’Université de Victoria en 1994, où elle a dirigé l’École durant sept ans.
Madame Gillis est géologiste et géochimiste marine. Ses recherches portent sur l’interaction des océans et de la lithosphère, avec un intérêt particulier pour les cycles géochimiques qui influent sur les grandes tendances, telles que le cycle à long terme du carbone et les processus de formation des minéralisations dans les dorsales médio-océaniques. Ces recherches nécessitent des travaux pratiques en mer et sur terre, ainsi que des analyses et des modélisations géochimiques.. En 2012, elle co-dirigera l’Expédition 345 du Programme intégré de forage océanique visant à récupérer plusieures sections de roches crustales en eau profonde.
Madame Gillis a représenté le Canada et sa discipline scientifique au sein de nombreux comités nationaux et internationaux liés au programme international de forage océanique et, plus récemment, au Programme intégré de forage océanique (IODP). En vue de faciliter la participation du Canada à l’IODP, elle a fondé le Consortium canadien de forage océanique, qui regroupe 12 universités et agences gouvernementales canadiennes et représente les intérêts du Canada sur la scène internationale. Elle a aussi siégé au Comité consultatif scientifique de NEPTUNE Canada, au comité directeur sur les dorsales de la fondation nationale en science américaine (U.S. National Science Foundation Ridge Steering Committee), et au comité de gestion de la zone maritime protégée des bouches hydrothermales (Endeavour Hydrothermal Vents Marine Protected Area Management Committee), entre autres. En 2006, elle a reçu la médaille Michael Keen de l’Association géoologique du Canada pour sa contribution à la géologie marine.