27 mars 2014
Ian Mauro est professeur adjoint au Département de géographie de l’Université de Winnipeg. Il détient un baccalauréat en sciences environnementales et un doctorat en géographie de l’Université du Manitoba et a été titulaire d’une bourse de recherche postdoctorale du CRSH en ethnoécologie à l’Université de Victoria. Il était précédemment titulaire d’une Chaire de recherche du Canada sur les dimensions humaines du changement environnemental à l’Université Mount Allison.
À la fois chercheur et cinéaste en milieu communautaire, M. Mauro travaille à l’intersection des sciences sociales et écologiques et est un pionnier des méthodologies, de la recherche et de l’éducation se rapportant au multimédia. Il se sert de la vidéo participative pour recueillir, communiquer et préserver les connaissances locales et autochtones, ce qui permet aux habitants d’un territoire de se raconter, dans leur langue maternelle et au cœur des paysages qui ont façonné leurs connaissances.
Ses films—axés principalement sur les cultures génétiquement modifiées, la sécurité alimentaire et le changement climatique—ont été traduits dans de nombreuses langues et ont été visionnés partout dans le monde dans le cadre de conférences universitaires, de festivals de cinéma, ainsi que dans les locaux des Nations Unies, de la Smithsonian Institution, de National Geographic et du Musée royal de l’Ontario. Il a réalisé le documentaire marquant en langue inuktitute Qapirangajuq : Les connaissances inuites et le changement climatique en collaboration avec le cinéaste inuit de renom Zacharias Kunuk, avec qui il de collabore actuellement sur un projet traitant du développement industriel dans l’Arctique canadien. Le plus récent documentaire de recherche de M. Mauro, Climate Change in Atlantic Canada, a été diffusé dans le cadre d’une tournée régionale à laquelle participait M. David Suzuki.
Ian Mauro a vécu plus d’une décennie auprès de collectivités inuites de l’Arctique canadien, se nourrissant des aliments du pays et apprenant à parler l’inuktitut. Les recherches qu’il poursuit dans les régions canadiennes de l’Arctique, de l’Atlantique et des Prairies ont pour but de nous aider à mieux comprendre les cultures particulières à chaque territoire et de proposer au monde des stratégies d’interaction saine avec la biosphère.