27 mars 2014
Chantelle Richmond est spécialiste des questions autochtones. Son principal domaine de formation est la géographie de la santé. Elle se préoccupe tant sur le plan personnel que dans ses recherches des inégalités sanitaires et sociales subies par les Autochtones canadiens ainsi que de la contribution à ces réalités du changement environnemental. Mme Richmond a obtenu ses diplômes de baccalauréat et de maîtrise à l’Université McMaster et son doctorat à l’Université McGill.
Dans ses recherches, elle fait appel à diverses méthodes pour examiner les facteurs sociaux et environnementaux influençant la santé des Autochtones et pour mieux comprendre les dimensions liant la santé et la situation géographique au sein des peuples autochtones du Canada et du reste du monde. Mme Richmond s’intéresse aux façons dont les processus sociaux, environnementaux, économiques et politiques – au sens large – contribuent à influencer les milieux de vie des Autochtones. Elle tente plus particulièrement de comprendre comment ces milieux influencent l’accès aux conditions nécessaires à la santé des Autochtones ainsi que la qualité de ces conditions.
Mme Richmond travaille en ce moment à deux projets communautaires avec des collectivités des Premières nations en Ontario. Le premier, financé par les IRSC, vise à aider les jeunes et les aînés de la Première nation Anishinabe du nord du lac Supérieur à préserver leurs connaissances autochtones locales. L’objectif du projet est de créer plusieurs sites voués à la transmission des connaissances entre les aînés, les jeunes, ceux qui collaborent avec la collectivité et des partenaires universitaires afin de préserver les connaissances locales et de les utiliser de façon tangible dans le dessein de protéger les milieux locaux et d’améliorer la santé des membres de la collectivité. Le second projet, financé par la fondation Heart & Stoke, vise à décrire les habitudes alimentaires et à mieux comprendre les facteurs déterminant les choix alimentaires des membres des Premières nations vivant à London et dans une réserve située à proximité. Ce projet est une collaboration entre partenaires universitaires (Université Western et Université de Toronto), diététistes et de membres du personnel du Centre de santé autochtone du Sud-ouest ontarien (SOAHAC).